CRITIQUES
1
2020, Moyen- Age, Now
"Ces figures ne sont pas des êtres symboliques, plutôt des créatures symbiotiques. Symbioses entre plusieurs états, mondes, périodes ou univers. Ce Moyen Âge «Now» serait alors pour nous une invitation à être «maintenant» plus que jamais, présents de façon particulièrement intense aux mondes. (...)"
Fabien Pinaroli, carton d'invitation à l'exposition
2
2015, Georges Dilly
Dans les marées du temps
"Entre espace et temps, les peintres jouent depuis longtemps les équilibristes et explorent des voies où l’immuable le dispute au fugace. Vecteur de continuité par essence, le musée, et a fortiori celui-ci où la mer, si proche, a pris ses quartiers, a naturellement vocation d’en dérouler le fil. Institution où le principe de développement culturel durable prime, (...)"
Georges Dilly, Introduction au catalogue d'exposition
3
2015, Didier Lamare
La soie et les marées
"Les premières fois ont de l’importance, chacun sait. Dans le domaine des rencontres artistiques pas moins qu’ailleurs.
Je me souviens de ma première gourmandise de poème, de mon premier chavirage musical ; je me souviens, la première fois, les peintures de Raphaëlle Pia. (...)"
Didier Lamare, catalogue de l'exposition
4
2012, Jean Luc Chalumeau
Lieux d'ombres, lumières de lieux
"Le beau titre choisi par Raphaëlle Pia pour son exposition, en octobre, dans les salles Hélion d'Issoire (Puy-de-Dôme) constitue à lui seul un programme esthétique : les notions d'équilibre et de contraste en seraient les dominantes, et le concept d'harmonie en résumerait l'esprit.(...)"
Jean Luc Chalumeau 12 09 2012, La Lettre Hebdomadaire, Verso n° 64
5
2011, Philippe Lerat
R. Pia, ou l'attraction et la distance
"Lorsque pour la première fois, je suis entré dans l’atelier de Raphaëlle, mon regard a été littéralement aimanté par quelques toiles de la série des coquelicots négligemment déposés le long des murs.(...)"
Philippe Lerat, discours du vernissage, 3 novembre 2011
6
2011, Didier Lamare
Les bonheurs de la bonne heure
"Peindre aujourd'hui n'est pas forcément ringard ni prise de tête ! Ce n'est pas nécessairement porter le deuil de tous les «-ismes » de l'histoire de l'art comme un boulet au pied, ni en revêtir les défroques défraîchies, ce n'est pas obligatoirement être post-moderne et peindre sur la peinture en train de se regarder peindre, ce n'est pas toujours se sentir obligé de choisir entre la figuration et l’abstraction.(...)"
Didier Lamare, Magazine H D S n°19-septembre-octobre 2011, Guide des expos
7
2008, Béatrice Nodé-Langlois
Les Roses de Raphaëlle Pia
"Il y a trois ou quatre ans, je marchais rue Mazarine, quand j’ai été frappée par une rose en vitrine de la galerie Christine Phal. Une rose de la taille de cette vitrine. Ou plutôt un tableau dans lequel un ensemble de lignes et de plis, quelque chose d’à la fois tendre, fragile et construit, évoquait une rose. Cela tenait du cercle, mais aussi du brisé et du secret. Un rond qui aurait été biscornu…(...)"
Béatrice Nodé-Langlois, 2008, La Presse Parisienne n°59
8
2011, Luce Ertolat
La peinture de Raphaëlle Pia
"La bonne heure, c’est le moment d’effervescence des peintres, celui qui fait coïncider calme et inspiration. La bonne heure c’est celle de la respiration, lorsque celui qui peint retrouve souffle et vision sur le papier ou la toile blancs. (...)"
12 septembre 2011, blog de la culture
9
2009, Elisabeth De Franceschi
Raphaëlle Pia : plis et gestes d’eau
"Ce travail se tient à la frontière de la figuration. Le donné à voir rassasie l’appétit de l’œil au moment où le spectateur entre dans la matière picturale et joue à s’y perdre. Cependant l’architecture, qui reste vigoureuse et très présente, oriente le cheminement du regard à l’intérieur de la toile.(...)"
Elisabeth De Franceschi, Présentation de l'exposition "Plis et gestes d'eau", 2009
10
2004, Béatrice Comte
Un froissement mystique de roses.
"Dans une église hautaine et nue un peintre recrée la magie incertaine de la croyance. Edifice baroque, l'église Sainte-Anne, en Arles, est un écrin vide. Ses colonnes ont disparu, et il abrite en guise de chapelles dix niches latérales composées de cimaises. En accrochant là onze grandes roses sur toile qui semblent les stations d'un chemin de croix, Raphaëlle Pia lui a rendu son mystère métaphysique.... (..)"
Béatrice Comte, Le Figaro Magazine,13-03-2004
11
2006, Fabien Pinaroli
La peinture est morte, vive la peinture !
"Avec cette récente série, l'artiste parisienne exposera de grandes peintures ainsi que des formats plus petits, quasi monochromes dont l'inspiration est puisée dans des fleurs - roses ou coquelicots.
Démesurées, les fleurs de Raphaëlle PIA marquent d'abord par leurs dimensions.(...)"
Fabien Pinaroli, présentation de l'exposition "Flaques" 2006
12
2004, Jean-Luc Chalumeau
"Arrêt sur image, R. Pia..."
"Nouvelle preuve de la persistance de la peinture, toujours en mars: l'exposition de Raphaëlle Pia dans l'église Sainte-Anne d'Arles qui a choisi le thème des roses par besoin de fluidité lumineuse et de couleurs vives (un vrai désir de peintre!).(...)"
Jean-Luc Chalumeau, Verso Magazine n° 34, juin 2004,
13
2004, ltzhak Goldberg
Un été à Bagatelle
"Les historiens de !'art !e savent: En dépit de leur apparence innocente, les fleurs sont le sujet de tous les dangers. Aux formes variées, aux couleurs chatoyantes, elles ont une fâcheuse tendance à verser dans !e kitsch.
Si Raphaëlle Pia déjoue ce piège, c'est que les fleurs qu'elle peint depuis plusieurs années semblent échapper à leur condition d'origine.(...)"
Itzhak Goldberg, été 2004
14
2003, Mercédès Allendesalazar
"Rose enceinte ou rose en train de naître? Bouton de rose mère ou fille ? Bouton de rose, nombril ou bout de sein qui pointe ? Métamorphose: corps en train de naître et de mourir, chenille prête à devenir papillon. Blessure de la naissance qui n'en finit pas, quelques filets de peinture, pareils aux restes du cocon de soie, le disent. (...)"
Mercédès Allendesalazar, novembre 2003, catalogue de l'exposition "Roses et Colonnes"
15
1997, Jean-Luc Chalumeau
"..Étonnante liberté maîtrisée […] sur l’étroite ligne de crête séparant les deux versants de la peinture, c’est-à-dire abstraction et figuration. Fausse opposition, comme on le sait mais qui n’interdit nullement aux peintres d’en explorer avec fruit les infinies modalités.(...)"
Jean-Luc Chalumeau, 1997, catalogue d’ exposition
16
1997, Itzhak Goldberg
"Un paysage disloqué n'est pas un anti-paysage ou un paysage impossible, c'est bien plutôt à première vue du moins, quelles que soient les bizarreries qu'on y accumule, un autre paysage. C'est que le paysage n'a pas de structure propre permanente et reconnaissable. Il est par lui même déjà changeant.(...)"
Itzhak Goldberg, catalogue de l'exposition, "vingt ans après" 1997
17
Avant 1997 extraits
"Concernant le paysage, elle fait « pratiquement disparaître le sujet, lui conférant paradoxalement une présence très forte. "
" La passion obstinée avec laquelle R.Pia recherche sa vérité en peinture se lit comme une quête identitaire […].Lourde de souvenirs à renaître, la matière est le véritable sujet de cette artiste émouvante."
(...)